Le terme Nitrox vient de l’association de Azote (Nitrogen en anglais) et Oxygène. Il désigne en fait tout mélange de ces deux gaz. Pour définir les différents Nitrox, la convention est de désigner ceux-ci par une succession de deux nombres dont le premier représente toujours l’oxygène et le second l’azote. Ainsi le Nitrox 40/60 contiendra 40 % d’oxygène et 60 % d’azote.
L’utilisation de mélanges enrichis en oxygène présente plusieurs avantages :
En augmentant le pourcentage d’oxygène, on diminue de fait le pourcentage d’azote. Ce qui permet :
• pour une même profondeur d’immersion qu’à l’air, d’augmenter la durée de plongée sans paliers ou de diminuer la durée des paliers pour une même durée de plongée
• d’augmenter la sécurité des plongées si l’on utilise pour la décompression les tables à l’air, tout en utilisant les mélanges suroxygénés.
• de diminuer d’environ de 10% le volume de gaz consommé
• de procurer un meilleur confort à l’issue des décompressions que dans le cas de plongée à l’air (dissolution d’azote plus faible dans l’organisme).
Ces avantages ont bien entendu leur revers, car en utilisant un mélange suroxygéné pour une profondeur donnée, la pression partielle à l’oxygène est bien évidemment plus importante que dans le cas de la respiration à l’air. Le seuil limite de toxicité est donc plus rapidement atteint. Ce point déterminant va limiter l’emploi des Nitrox à des zones de profondeurs faibles et moyennes.
(texte tiré du « manuel de plongée Nitrox » de la FFESSM).
Le rendez-vous était fixé à 6h30 samedi 13 novembre à la piscine de Romainville.
Après 3h30 de route, nous avons eu le privilège d’écouter les recommandations habituelles sur les plongées dans la carrière de Becon les Granits. Après le remplissage au Nitrox 40/60 des blocs, nous avons attaqué notre première plongée (après vérification du mélange directement sur notre bouteille). Ce mélange nous interdit de dépasser les 30 m de profondeur. Deux participants restaient en sécurité au bord de l’eau pendant que le reste du groupe plongeait avec son mélange suroxygéné. Cette matinée nous avons chacun plongé deux fois 20 minutes. Nous avons déjeuné le midi au restaurant du "Dauphin Bleu" au centre ville de Becon. Les plongées de l’après-midi ont commencé vers 16 h (nous étions au même mélange). Notre dernière immersion de la journée a donc eu lieu en pleine nuit et après trois plongées au nitrox. La dernière plongée aura été une nocturne, magique et … sombre ! Durant cette journée, nous avons commencé l’entrainement avec une pony.
Après l’apéro, la nuit dans un centre d’hébergement au centre d’Angers, nous commençons notre seconde journée avec un mélange Nitrox 32/68 (40 m maximum). L’entrainement avec une bouteille pony continue. Deux plongées le matin, une plongée l’après-midi et nous repartons vers Paris sur les 17h pour arriver à Bagnolet en fin de soirée (retour de WE oblige) ranger le matériel du club avant de rentrer chez nous.
188 EUR par personne :
soit un budget total de
• 200 euros de transport (à diviser par les 7 participants)
• 600 euros de gonflage et de plongées (à diviser par les 7 participants
• 45 euros par personne pour l’hébergement et les repas (trois repas, un petit déjeuner et une nuit)
+ 32 euros de location d’une combinaison étanche au vieux campeur pour deux jours
Malgré deux manchons de combinaison étanche percée (dont un réparé sur place, merci Hervé), une palme perdue en pleine eau, nous avons passé un excellent week-end à Becon-les-Granits sous un beau soleil d’automne. Tous les plongeurs niveaux 3 ou supérieur ont obtenu leur qualification de plongeur « Nitrox confirmé » et le plongeur niveau 2 a obtenu sa qualification de plongeur « nitrox de base ». Merci à William pour sa formation et ses conseils et son punch toujours bons à prendre.